HISTOIRE DU NOM ~
C'est par le crayon ou le trait que l'on retrouve la trace des ancêtres.
Les anciens, qui étaient des gens de parole mais se méfiaient de la mémoire, avaient pris l'habitude de mentionner leurs biens, principalement leurs terres puisque la tradition familiale se transmettait avec celles-ci, sur des écrits, pour acheter, transmettre, céder ou s'opposer aux autres et éventuellement les imposer). Pour fixer les choses, on pouvait s'adresser à des personnes de confiance et impartiales (reconnues ou supposées telles) ou nommées par la partie imposante, selon le cas et le rang. Les écrits devenaient alors actes. Grâce donc aux écrits familiaux, aux écrits des châtelains qui tenaient leurs comptes, grâce aussi aux bons curés qui enregistraient leurs ouailles et en recensaient les têtes, avec soin et méthode, de générations en générations, on peut retrouver la trace de sespropres ancêtres. On a ainsi retrouvé sur des comptes datés entre 1372 et 1531, de subsides de la chatellenie de Seyssel, commune de Corbonod, hameau de Charbonière, les premières traces de personnes imposées portant le patronyme de «de reymet» et prénommées Stephanus, Johannes et Petrus. Leur parenté avec celui qui signe le 12 juin 1604, chez le notaire Claude Chapelu à Seyssel, un acte d'acquit d'une pièce de terre située au terroir de Charbonnière, paroisse de Corbonod, est très probable. L'acheteur est désigné comme l'honorable Jehan Deraymet, dit Decapri, ancêtre des Dereymez d'aujourd'hui sans aucune lacune dans la filiation. |